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Où trouver la vitamine B17 aujourd’hui

mis à jour le 13 décembre 2025 7 min vues

Vous cherchez où trouver de la vitamine B17 et tombez sur des discours contradictoires. D’un côté, des promesses de bienfaits majeurs. De l’autre, des alertes sanitaires fermes. Cette confusion n’est pas anodine.

Vous cherchez où trouver de la vitamine B17 et tombez sur des discours contradictoires. D’un côté, des promesses de bienfaits majeurs. De l’autre, des alertes sanitaires fermes. Cette confusion n’est pas anodine.

La vitamine B17, aussi appelée amygdaline, se trouve bien dans certains aliments naturels. Mais sa consommation soulève des questions sérieuses de sécurité, liées à la libération de cyanure. En France, le cadre réglementaire est strict et souvent mal compris.

Pour faire des choix éclairés, il faut distinguer les sources réelles, les idées reçues et les risques avérés. L’objectif est simple : vous donner une information fiable, factuelle et prudente, alignée avec les recommandations d’experts comme l’ANSES, sans céder aux promesses infondées.

Vitamine B17 : de quoi parle-t-on exactement

La « vitamine B17 » intrigue, rassure parfois, inquiète souvent. Derrière ce nom flatteur se cache en réalité une substance naturelle bien identifiée : l’amygdaline. On la trouve dans certaines graines et noyaux, et non dans les circuits classiques de la nutrition.

Pourquoi alors parler de vitamine ? Le terme s’est popularisé par analogie avec les vitamines du groupe B, pourtant essentielles au métabolisme. Sauf qu’ici, aucune reconnaissance officielle n’existe. Pas de rôle vital démontré. Pas de carence identifiée. Juste une appellation trompeuse, entretenue au fil des années.

Ce flou sémantique alimente de nombreuses idées reçues. Certains y voient un remède naturel, d’autres un poison pur et simple. La réalité se situe entre les deux : une molécule végétale active, mais loin des standards nutritionnels habituels.

Pourquoi elle n’est pas reconnue comme une vraie vitamine

Une vitamine, par définition, est indispensable à l’organisme. Sans elle, des troubles apparaissent. Ce n’est pas le cas de l’amygdaline. Aucune autorité scientifique ne l’a classée comme vitamine essentielle, ni en France ni à l’international.

Autre point clé : les vitamines du groupe B participent à des fonctions biologiques clairement établies. L’amygdaline, elle, n’entre dans aucun de ces schémas. Elle reste une substance naturelle, certes, mais sans statut nutritionnel officiel.

Les sources naturelles de vitamine B17

Venons-en à la question que vous vous posez probablement : où trouver de la vitamine B17 dans l’alimentation ? La réponse est plus ciblée qu’on ne l’imagine. Elle ne se cache pas dans les fruits du quotidien ni dans les légumes classiques.

Les principales sources connues contiennent de l’amygdaline en quantité variable, souvent imprévisible. Et c’est justement là que la vigilance s’impose.

  • Amandes amères (à ne pas confondre avec les amandes douces consommées couramment)
  • Noyaux d’abricot, mais aussi de pêche, de cerise ou de prune
  • Certaines légumineuses comme les haricots de Lima

Impossible pourtant de donner des teneurs fiables : elles varient selon l’origine, la variété et le traitement. C’est l’un des grands angles morts du sujet.

Noyaux et graines : sources principales

Les noyaux concentrent naturellement l’amygdaline. Prenons un exemple concret : le noyau d’abricot. Souvent présenté comme une source naturelle de vitamine B17, il peut aussi libérer du cyanure lors de la digestion.

Tout dépend de la quantité ingérée, de la mastication, et même de la sensibilité individuelle. Voilà pourquoi les autorités sanitaires déconseillent formellement leur consommation régulière. La frontière entre « naturel » et « toxique » devient ici très mince.

Risques et précautions liés à la consommation

Parlons franchement. Consommer de la vitamine B17 n’est pas anodin. Lorsque l’amygdaline se dégrade dans l’organisme, elle peut produire du cyanure, une substance hautement toxique.

L’ANSES alerte régulièrement sur les risques associés aux noyaux d’abricot et produits assimilés. Maux de tête, vertiges, troubles digestifs… Dans les cas extrêmes, des intoxications sévères ont été observées à l’étranger.

Autre difficulté : aucun seuil universel de sécurité validé. Impossible donc de dire « en dessous de X grammes, tout va bien ». Les enfants, les femmes enceintes et les personnes fragiles sont particulièrement exposés.

Ce que montre la vidéo sur les noyaux d’abricot

Cette vidéo illustre de manière très concrète les dangers liés aux noyaux d’abricot. Elle sert de rappel visuel : ce qui paraît inoffensif, presque banal, peut rapidement devenir risqué.

Avant toute décision de consommation, ce type de support pédagogique aide à prendre du recul. Regarder, comprendre, puis décider en connaissance de cause. C’est essentiel.

Vitamine B17 en compléments : disponibilité et cadre légal

Face aux risques alimentaires, certains se tournent vers les compléments alimentaires. Là encore, le cadre est strict. La vitamine B17 n’a pas d’autorisation de mise sur le marché comme vitamine en France.

Résultat : vous ne la trouverez pas en pharmacie classique. Les produits disponibles évoquent souvent l’amygdaline sans employer le mot « vitamine », contournant ainsi la réglementation.

L’ANSES rappelle que ces compléments ne doivent jamais être assimilés à un traitement, encore moins à une prévention ou un soin contre le cancer.

Vente en ligne, magasins bio et limites réglementaires

  • Vente principalement sur des sites internet étrangers ou spécialisés
  • Présence occasionnelle en magasins bio, avec des formulations très encadrées
  • Absence dans les enseignes comme Biocoop sous l’appellation « vitamine B17 »

En pratique, la responsabilité repose sur le consommateur. Lire les étiquettes, vérifier l’origine, éviter les promesses miracles. Et surtout, demander l’avis d’un professionnel de santé avant toute prise.

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La vitamine B17 est-elle efficace contre le cancer

Non, aucune preuve scientifique fiable ne démontre une efficacité de la vitamine B17 contre le cancer. Malgré des discours très présents en ligne, notamment autour de l’amygdaline, les études cliniques disponibles n’ont pas validé d’effet anticancéreux mesurable chez l’humain. Les autorités sanitaires, dont l’ANSES, alertent même sur les risques associés à son utilisation hors cadre médical. Il est essentiel d’éviter toute substitution à un traitement conventionnel et de discuter de toute démarche complémentaire avec un professionnel de santé qualifié.

Peut-on consommer des noix de cajou pour la vitamine B17

Non, les noix de cajou ne constituent pas une source pertinente de vitamine B17. Contrairement aux noyaux d’abricot ou aux amandes amères, elles contiennent des quantités négligeables d’amygdaline. Cette confusion vient souvent d’un amalgame entre graines, fruits à coque et substances naturelles. Si vous recherchez une alimentation équilibrée, les noix de cajou restent intéressantes pour d’autres nutriments, mais elles ne répondent pas à l’objectif spécifique lié à la vitamine B17 et ne doivent pas être présentées comme telles.

Existe-t-il une dose sans danger

Il n’existe pas aujourd’hui de dose universelle officiellement reconnue comme sûre. La teneur en amygdaline varie fortement selon l’aliment, son origine et sa préparation, ce qui complique toute recommandation fiable. Le risque principal est la libération de cyanure, une substance toxique pour l’organisme. En pratique, l’automédication est fortement déconseillée : en l’absence de cadre médical clair, la prudence consiste à éviter la consommation volontaire de sources concentrées en vitamine B17.
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Ce qu’il faut retenir sur la vitamine B17

La vitamine B17 correspond en réalité à l’amygdaline, une substance naturelle présente surtout dans certains noyaux et graines. Sa disponibilité existe, mais elle reste limitée, surveillée et souvent mal comprise. Elle ne fait pas partie des vitamines du groupe B reconnues et n’a aucun statut nutritionnel officiel.

Les risques liés à sa consommation sont réels. La transformation de l’amygdaline peut libérer du cyanure, avec des effets graves selon les doses et les profils. C’est pourquoi les autorités sanitaires françaises, dont l’ANSES, appellent à la prudence et encadrent strictement les compléments alimentaires.

Si vous vous intéressez à la vitamine B17 pour des raisons de prévention ou de nutrition naturelle, privilégiez une approche informée et responsable. Posez-vous les bonnes questions, vérifiez les sources et, surtout, échangez avec un professionnel de santé avant toute décision. La prudence reste votre meilleure alliée.

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